Edward Anthony Cullen

Vous pouvez penser que je suis comme vous mais, il y a un minuscule détail à ne pas négliger : Je suis un vampire depuis 1918 (presque un siècle.. Je me fais vieux !). C'est pour cela que ma manière de parler pourrait vous sembler étrange quelques fois, surtout que je n'apprécie pas la société actuelle alors il sera hors de question que j'échange avec vous si vous êtes dans l'incapacité de faire une phrase complète contenant sujet, verbe et complément. Serais-je ennuyant ? Non ! Juste qu'il faut me connaître assez sinon, certes l'envie de croire que je suis insociable pourrait vous venir à l'esprit. Sinon pour ma petite vie en bref, je suis marié à Bella et nous avons eu une magnifique fille du nom de Renesmée. Ma famille est le plus important pour moi. Si vous y toucher, vous allez me trouver et sans aucune hésitation !









Ma vie demeurait tellement paisible avant cette foutue maladie. Je vivais avec ma mère, certes dans la pauvreté mais, il ne nous fallait pas plus pour être heureux. Nous étions tous les deux dans une simple maisonnette près de Chicago et j'essayais de gagner quelques pièces pour nous offrir de la nourriture dans l'assiette tous les soirs. Je ne voyais aucun avenir à travers l'usine mais au moins j'avais l'objectif de faire sourire ma mère en revenant de ma journée. Mon père nous avait quitté d'une maladie mortelle quand je ne pouvais pas encore parler. D'après ce qu'elle me racontait (et on le sentait dans sa voix à chaque fois), je figurais sa plus belle réussite car je possédais toutes les vertus de mon géniteur en lui ressemblant énormément aussi physiquement. Je me l'imaginais plusieurs fois avant de dormir. Créer des scènes avec lui en jouant au football dans le minuscule jardin de devant, ou qu'il me raconte des histoires sur l'Amérique. Ma mère me disait que je possédais son intelligence et qu'il fallait l'exploiter comme c'était une chance. Si j'avais eu les possibilités, des études se seraient ouverts à moi très facilement mais, il était hors de question de quitter ma maman dans ce monde si injuste. Je ne voulais en aucun cas qu'elle meurt de faim par ma faute. Un matin d'hiver, je ne savais pas ce qu'il se passait dans mon corps mais, je me sentais de plus en plus faible à même ne plus savoir marcher sans que ma mère soit dans l'obligation de m'aider. Ma santé s'empirait de jour en jour et elle ne voulait pas voir partir le deuxième homme de sa vie encore une fois à cause d'un satané virus. Elle m'emmena d'urgence à l’hôpital et c'est alors que le médecin lui annonça que la maladie était trop importante pour que je puisse guérir. Il lui proposa une option hors du commun mais elle accepta car c'était son seul espoir de me revoir dans ses bras. La décision fut prise aussi de mon côté car c'était impossible d'abandonner ma mère mais, après cette transformation peu ordinaire, la volonté de faire parti de ce monde se réduisait. La femme de ma vie mourut un an plus tard suite à une nuit glaciale et donc, plus rien ne me raccrochait à la vie. Carlisle m'adopta pour m'apprendre à maîtriser mes sentiments à cause de ce genre d’événement mais, étant curieux de goutter enfin au sang humain, je partis deux années en ville. Je ne suis pas fier de cette période. Ma vie se résumait à me nourrir d'humain étant des criminelles certes mais, ils demeuraient avant tout des êtres humains. Carlisle me retrouva et me persuada de revenir auprès de lui. Je ne regrettais pas du tout mon choix car, à présent je possédais une figure paternelle fantastique avec qui je pouvais tout faire de ce que j'avais rêvé d'une relation d'un père et d'un fils.





Je l'attendais depuis un siècle cette fameuse demoiselle. C'était comme si je retrouvais un cœur battant au fond de moi alors que j'étais convaincu depuis très longtemps que ma transformation m'avait aussi changé sentimentalement. Certes, j’appréciais ma famille adoptive à la folie mais, aimer une femme me semblait inconnu depuis la mort de ma mère. Isabella Swan. Rien qu'entendre cette identité me fait sourire. Enfin, en ce moment mais cela ne fut pas le cas au départ dans notre histoire. Cette personne à qui je ne pouvais pas lire les pensées, celle qui, demeurait on aurait cru, sensible à mon égard même si cette dernière ne se dévoilait pas si facilement. Je n'avais pas l'habitude, c'était même une grande première pour moi de ne pas avoir la possibilité de connaître les impressions d'une personne grâce a ses réflexions enfuis en elle. Il était impossible pour moi de ne pas savoir ce qu'elle faisait à n'importe quel moment de la journée, je voulais avoir de ses nouvelles, humer son sang (de loin bien sûr), la voir sourire.. Je la suivais dès que je le pouvais discrètement grâce à mes capacités de chasseur, comme si c'était une obligation de la protéger de ce monde infâme surtout envers les femmes. Pour sa sécurité, il ne fallait pas qu'elle sache ce que je suis en réalité. Au lycée, j'avais l'image d'un garçon renfermé et quelque peu étrange il fallait bien le dire. C'était une assez agréable sensation quand nous nous sommes parlés pour la première fois en cours même si je ne souhaitais qu'une seule chose, goûter le sang qui coulait dans ses veines. Mon monde demeurait trop dangereux pour une humaine, entre les vampires sanguinaires et surtout, les Volturi qui n'appréciaient pas les mortels connaissant cette existence « surnaturelle ». Cependant, l'amour fut plus fort que tout et donc impossible ne pas lui avouer mon secret et aussi, mes sentiments. Nous vivions tellement d'événements ensemble depuis. Je savais que c'était elle la femme de ma vie, comment expliquer que ce n'était pas Bella alors que je n'avais jamais éprouvé autant de choses pour une seul femme auparavant ? Je suis homme de tradition alors, depuis le début de notre amour je la demandais en mariage mais en vain. Ce n'est rien, j'ai réussi à la faire changer d'avis même si le fait qu'elle soit transformé elle aussi en vampire ne me plaisait pas autant que cela. Enfin, de toute façon je n'ai pas eu le choix quand elle mit au monde notre fille, c'était soit la transformation ou je la laissais mourir et il était hors de question ! Je ne voulais pas perdre ce qui résumait toute mon existence.





Renesmée.. J'avais entendu que les enfants faisaient tournés les parents partout et celle-là a bien commencé dès la naissance ! Mais comment ne pas l'aimer ? Oui je suis son père c'est bien normal et surtout, elle est tellement ravissante comme sa mère. Depuis qu'elle est venue au monde, je me demande souvent comment serait nos vies si elle ne se trouvait pas dedans. Elle envoie un nouveau souffle dans la famille avec sa façon de vivre qui est quand même bien différente de ce qu'on avait l'habitude de faire depuis un siècle mais aussi, avec une très bonne humeur. En atteignant l'age d'une adolescente, avec Bella nous avions décidé de partir dans une ville qui serait plus bénéfique pour les études de notre fille, New York. Je détestais cette ville par rapport à Forks. La seule « nature » qu'il y avait se trouvait dans un parc ménagé par les humains. Mais bon, il fallait bien faire des sacrifices pour ses chers enfants et. Je commençais seulement à en baver. En attendant de voir passer les journées, je passais ma vie soit à l'université pour mes études de droit ou soit, avec ma petite famille. J'avais déjà plusieurs des diplômes en médecine alors, je souhaitais révéler un tout nouveau défis.

créée par sweet peach