Daniel Humphrey

Daniel Humphrey est né un soir d'Avril de l'an 1990 à Brooklyn. Amoureux de l'art et particulièrement de littérature, il a grandis dans une famille d'artistes aimante et gentille. Au lycée, il était l'élève solitaire et peu populaire : faute à son porte monnaie un peu trop vide au gout de ses camarades de classe.

Daniel est un homme gentil, un peu pessimiste sur les bords et terriblement ambitieux. Son adolescence l'ayant beaucoup marqué, il est près à tout pour accéder aux hautes sphères New Yorkaise. Son premier livre publié, un Best Seller parle justement de son désire d'intégrer cette élite.

Son deuxième livre, publié chez Vanity Fair, est beaucoup plus ambitieux et surtout beaucoup moins gentil. Les masques sont tombé, Dan décrit, chapitre par chapitre, ses connaissances New Yorkaise. N'hésitant pas à dévoiler des vérités fort peu agréable à entendre. De plus en plus solitaire, ses amis le laissant tomber l'un après l'autre; Dan se console en comptant la petite fortune que ses chapitres lui rapportent et en pensant aux regards de respect dans les yeux de ses camarades.

Daniel Humphrey, 22 ans, était un jeune auteur détesté par la jeune élite New Yorkaise. Mais par dessus tout, il était un homme respecté et craint dans cette sphère.

(Groupe : I have a lot of Secrets)

PS : J'ai préféré faire fie des derniers épisodes de Gossip Girl (les deux derniers où Dan deviens un peu plus gentil. et Surtout la fin !) Pas de romance avec Serena donc :p





Note : Dan est à peu près le même que celui de la série, si vous n'avez pas terminé celle ci, je vous déconseille de lire cette histoire parce qu'elle recèle certains spoilers (toute saisons confendus). Si vous avez terminé la série ou que vous ne la regardez pas : bonne lecture ! ^0^

La première fois que j'ai mis les pieds dans la communauté de l'Upper East Side, j'avais l'impression d'être dans du Thackeray. Des adolescents agissant comme des adultes, des adultes agissant comme des adolescents. Rumeurs, secrets étaient les maîtres mots de l'élite New Yorkaise.

Les membres de cette communauté étaient tellement élitiste qu'on ne pouvait même pas s'acheter un droit d'y entrer : C'était un droit de naissance. Un droit que je n'avais pas, un droit que mes plus grandes prouesses n'auraient jamais pu me faire gagner. Cela avait le don de me frustrer, de me peiner, de m'énerver. De l'injustice à l'état pur, une injustice que je n'étais pas prêt à laisser passer.

Tout comme Rebecca Sharp, j'étais prêt à tout pour entrer dans les hautes sphères New Yorkaise. Rien n'étais plus important, rien ne comptais plus pour moi.

Vous avez sans doute déjà entendu parlé de moi, sur Gossip Girl ou dans les médias. Vous qui lisez ces lignes savez que je suis arrivé à me hisser au même niveau que cette élite. En fais-je parti ? Rien n'est moins sur. Aujourd'hui, oui. Demain, peut être pas. Ils attendent le moindre faux pas pour m'expulser mais je m'accrocherait, coûte que coûte.

Je suis Daniel Humphrey, the lonely boy. Un adolescent de Brooklyn, un homme de l'Upper East Side et voici mon histoire.

Mon père, Rufus Humphrey est un musicien de rock. C'est un homme aimant, protecteur et très sage sur le quel j'ai toujours pu compter. Ma mère quant à elle, Alison Humphrey est une artiste aussi. Avec de tels origines, il n'est guère surprenant de savoir que moi même ai pris la même voie - l'art de la littérature - pendant que ma soeur préférais le toucher du tissus et la création des vêtements de demain, l'art du stylisme.

J'avoue que j'ai été élevé dans une famille charmante, modeste et aimante. Pour rien au monde je n'aurais voulu changer cela, tout du moins, au début. Tout a soudainement basculé, un jour où un ange m'a sourit : Serena van der Woodsen.

Du haut de mes quinze ans, j'étais tombé irrémédiablement amoureux de Serena. Reine du lycée, c'était de loin la fille la plus désiré parmi les garçons de St Jude et dans tout cet établissement, j'étais sans doute le garçon qui avait le moins de chance de l'avoir. C'est à l'instant même où j'avais compris celà que mon désir de devenir un membre de cette communauté élitiste est né.

C'était un désir dévorant, littéralement. Je m'acharnais aux études dans un vain espoir de me faire remarqué mais cela échoua lamentablement. Les professeurs ne cessait les louanges sur mon compte, mais le reste du monde s'en foutait pas mal.

Mon pére était heureux, mes camarades ne savaient toujours pas que j'existait et Serena n'avait même jamais entendu mon nom.

Pendant ce temps, Serena était allé en pensionnant, ailleurs, je ne sais pas où. Mes tentatives pour attirer l'attention sur moi étaient toujours aussi vaines et je commençais à douter, arriverais-je réellement à me faire un nom ici ? Cela semblait de plus en plus improbable. Sans Serena pour me rappeller pourquoi je faisais tout ça, ma motivation s'effritait, lentement, mais surement. J'ai faillis abandonné, réellement, quand je l'ai vu. Alors que je rentrais de chez ma mère aux Hamptons, elle était là : Souriante, pétillante. Ses cheveux blond entourant sa gueule d'ange, toute la gare avait disparu de mon champ de vision dès que je l'avais vu. Il ne restait plus qu'elle.

Serena était de retour à New York.

Cela était arrivé par hasard, maladroit et plein d'espoir, j'ai réussis à avoir un rendez vous avec elle. Aujourd'hui même, je n'arrive pas à croire que c'est arrivé. Dans ma tête, j'étais la version masculine de Rebecca Sharp, j'étais au début du dix-neuvième siècle, les filles comme Serena ne se mélangeait pas aux garçons Humphrey, pas encore.

Mais c'est arrivé.

Depuis, une sorte de réaction en chaîne a commencé. Gossip Girl a posté le premier post sur moi, un article m'étant entièrement dédié : The lonely boy. J'étais une blague mais au moins les gens parlaient de moi, certaines adolescentes me pointait du doigt dans les rues de New York. Mon ascension pouvait commencer.

Aujourd'hui, plus de six ans après, je peut dire sans que c'est grâce à cet article là que tout a commencé. Gossip Girl continuait à m'appeller Lonely Boy et ce malgré le contenu de ses articles où elle parlait de moi en tant qu'homme en couple. Au fil du temps, elle avait arrêté de parler de moi en tant que le garçon de Brooklyn, enfin ... Elle le mentionnait moins. Pour elle, j'avais commencé à m'immiscer dans la société, et bientôt les gens ont commencé à suivre le mouvement.

J'étais respecté.

Tout du moins, c'est ce que j'avais crut. Ce n'était pourtant pas la vérité, loins de là. Les gens de L'Upper East Side sont cruels, calculateurs et ont milles visages. Il ne faut pas que vous vous gourriez, rare pourraient être vos amis. Planter des couteaux dans le dos fait partie de leur quotidien, pour eux, j'étais juste le gentil garçon de Brooklyn. Un jeune écrivain 'talentueux' qui n'avait pas eu assez de jougeote pour mettre des vrais noms sur ses personnages.

C'est là que j'avais vraiment compris le coût pour entrer dans cette communauté. Ce n'était pas l'argent, ceux qui avaient de l'argent et qui n'étaient pas membre étaient des simples pigeons. Non, le vrai coût, c'est la crainte, le vrai respect.

Je devais prouver que j'étais comme eux, que des couteaux dans le dos, je savais en planter aussi. Je devais leur montrer que mon ambition n'avait pas de borne et qu'ils avaient tort de penser à moi comme le gentil mouton du troupeau.

'Inside Out' était né. Publié chez Vanity Fair - drôle quand y pense, Rebecca Sharp était l'héroïne d'un roman du même nom que le magazine - j'y décrit les membres des hautes sphères New Yorkaise sous leur véritable visage.

NOTE A LIRE
Je n'ai pas trop détaillé, de peur de spoiler ceux qui n'ont pas finis Gossip Girl mais c'est normalement assez pour que ceux qui n'ont pas regardé la série (du tout) comprennent xD. Ceux qui ont regardé remarqueront que j'ai ignoré la fin de la série et donc les changement qu'a subit le personnage de Dan. Je l'ai bien aimé dans la dernière saison mais moins dans les derniers épisodes :/ .

créée par sweet peach